vendredi 26 septembre 2014

Sous le soleil, clopint-clopant...

Sous le soleil, clopint-clopant, en claudiquant d'une rotule pusillanime sur les perrés, je suis retourné, en fin d'après-midi, taquiner benoîtement mes petits poissons adorés. Premier lancer, vlan, premier poisson !!! J'aime quand un  plan se déroule sans accrocs^^... Un aspe plein de fougue me sauve de la bredouille. Hélas, mes prématurés glapissements d'allégresse ont fait accourir ventre à terre ( au sens littéral... ) un de ces impondérables fâcheux, incapables de trouver  un spot par eux-mêmes, faisant systématiquement preuve d'un savoir-vivre quelque peu lacunaire et qui surgissent dare-dare, venant de nulle part, dès que l'on a le malheur de prendre un poisson à portée de leur regard chassieux. Force est de leur reconnaître une expertise de haut niveau quant à leurs capacités à nous squatter notre spot, sans toutefois jamais s'abaisser à proférer une vague formule  de politesse, même grossièrement feinte, et à le ruiner en deux coups de cuillère à mulet quand ils ne se  contentent pas, laconiques, de péniblement catapulter à la bûcheronne, leur pauvre Grub Mister Twister qui tâche, monté sur une tête plombée de 25 grammes rouge pétante, histoire de voir s'il n'y aurait pas un énorme banc de sandres boulimiques dans les trente  centimètres d'eau situés à nos pieds... Zennnnnnnnnnnnn...
Je quitte à regret l'artiste, le laissant à ses rêves de beurre blanc, et me dirige vers un petit coin repéré il y a des lustres mais jamais exploré. A tort. Grâce à un petit leurre souple, j'enquille une série de perches à l'ombre avant de prendre un petit brochet et un sandrillon... Inutile de dire que celui-là va avoir droit à son moule^^... Le leurre souple, hein, pas le sandrillon... J'aime autant mettre les choses au clair.
Là, frappé soudainement par un de ces coupables aveuglements qu'on peut attribuer à la déshydratation, au grand âge et/ou à la fatigue^^, je décide contre toute logique de quitter un coin poissonneux, à l'ombre, où ça mordait sec, pour crapahuter au soleil, histoire de pinser dans la douleur... Il y a des baffes qui se perdent parfois...
Certes, pour pinser, ça pinse... Mais ça pompe aussi un maximum d'énergie de faire le zouave en plein cagnard. Je vais finir aussi rougeaud que mon ex-futur meilleur pote annexionniste de spots^^. Un litre d'eau minérale  plus tard, je me décide à arrêter les pitreries. Il me reste une bonne heure de temps légal de pêche. Ce serait pas mal de prendre un aspe d'un format correct, tiens, pour une fois^^... Il y a un spot pour ça pas loin...
Et là, comme sur un plateau, en plaçant un lancer de classe intergalactique ( si, si, rien que ça... ),  mais en ayant su rester humble, simple, abordable, digne et propre sur moi malgré le succès ( cela va sans dire, voyons^^ ), superbe attaque sur mon leurre-fétiche pour aspes difficiles. C'est piqué et ça vient en faisant pas mal de manières... Le temps d'immortaliser le bestiau, de le décrocher délicatement et hop, c'est plié, il est temps de rentrer...
Finalement, sur le nombre de leurres utilisés, soit une bonne vingtaine, seuls quatre auront pris du poisson... Des valeurs sûres et un petit leurre souple appelé, je le crois, à de grands succès entre mes doigts boudinés, gourds et malhabiles !!!^^



2 commentaires:

  1. pffft, c'est des conneries, y'a pas d'aspes en Loire :)

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  2. Chuuuuuuuut !!! Balance pas les secrets des Stars !!! Tu crois que j'ai pas galéré à le maquiller ce chevesne ? ;)

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