vendredi 25 août 2017

Tour de force...





Le bassin de la Loire menacé par la prolifération d’algues bleues

Ce phénomène, récurrent dans la région, a provoqué la mort de treize chiens depuis le début du mois et menace les activités sur le fleuve et ses affluents.

La vigilance était de mise depuis le début du mois d’août et la mort de treize chiens. Vendredi 18 août, la préfecture de Maine-et-Loire a confirmé la présence dans la Loire de cyanobactéries toxiques.

« Les analyses (…) ont permis de confirmer la présence de deux genres d’algues de la famille des cyanobactéries dont la toxicité est reconnue : Oscillatoria et Formidium (Sic. Notez la faute d'orthographe... Stagiaire feignant, va !!!). » Celles-ci menacent de nombreuses activités sur le fleuve et ses affluents, de la pêche au nautisme, en passant par la chasse. Dans ce seul département, douze intoxications de chiens dont neuf mortelles ont été signalées. La mort suspecte d’un autre a été signalée dans l’Indre-et-Loire. Le long du Cher, trois autres chiens ont aussi été foudroyés. Mais si le nombre de décès d’animaux est d’une ampleur inédite cette année, le phénomène de prolifération de ces algues, lui, n’est pas nouveau. Il a déjà été observé dans l’Hexagone depuis quelques années.

« Phénomène assez nouveau »

Les cyanobactéries ou algues bleues, sont communes dans le monde entier. En France, le bassin Loire-Bretagne est connu pour les abriter, mais il n’est pas le seul. Elles ont aussi été identifiées dans les Landes, par exemple. Ces toxines peuvent être mortelles pour les animaux. Chez l’humain, elles peuvent provoquer des symptômes divers : « irritation cutanée, crampes d’estomac, vomissements, nausée, diarrhée, fièvre, angine, céphalées, douleurs musculaires et articulaires, vésicules autour de la bouche et atteinte hépatique », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « C’est un phénomène assez nouveau, très probablement lié aux conditions climatiques actuelles, la sécheresse et le niveau des cours d’eau très bas. Si sa fréquence augmente, il faudra qu’on mette en place des outils de surveillance », a expliqué à France Bleu Olivier Coulon, chargé de la surveillance de la qualité des cours d’eau à l’Agence de l’eau Loire Bretagne.


Plages désertes
Dans les départements touchés, les autorités multiplient les recommandations et les interdictions. Il ne faut pas laisser les chiens se baigner, en particulier dans des eaux stagnantes, et il faut les tenir en laisse. Pour les personnes, il est conseillé de ne pas consommer l’eau ni les poissons qui y sont péchés et d’éviter la baignade. Celle-ci est habituellement autorisée dans le Cher, la Loire et la Vienne, mais uniquement dans les zones surveillées – là où la qualité de l’eau est contrôlée. Mais les autorités, qui s’inquiètent du nombre d’estivants qui pourraient braver les interdictions, ont décidé de fermer aussi les plages surveillées. C’est le cas à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire). A Montrichard (Loir-et-Cher), où la baignade dans le Cher a été interdite du 3 au 9 août, « la plage était déserte. Des touristes sont certainement partis et le bar-restaurant de la plage a vu son activité chuter », déplore le premier adjoint au maire, Pierre Langlais.


La pêche et la chasse concernées
La pêche a déjà été interdite dans la Loire et son affluent, le Louet, dans le Maine-et-Loire. Il existe en effet une « possibilité que les poissons soient contaminés par les cyanobactéries », précise la préfecture. « Pour l’instant, ce n’est pas dramatique, mais il ne faudrait pas que la situation perdure jusqu’à l’ouverture de la pêche à l’anguille, le 1er octobre », s’inquiète Jérôme Monfray, président de l’Association des pêcheurs professionnels du bassin de la Loire. La présence présumée de cyanobactéries a même perturbé l’ouverture de la chasse au gibier d’eau, lundi. Sur recommandation du président des Chasseurs de Loire, Laurent Roussel, la plupart des chasseurs ont chassé sans leur chien. « On préfère ne pas prendre de risques », commente Laurent Roussel. « Nous aimons nos chiens et ça ne pardonne pas : apparemment, la mort est foudroyante », insiste-t-il. « C’est dommage, la chasse en été, c’est surtout le plaisir de la balade avec le chien », regrette-t-il.



Incroyable travail de plumitif concerné au plus haut point par les enjeux environnementaux, n'est-ce pas ? On y pleurniche sur la baisse du chiffre d'affaire de la buvette de Triffouillis-les-Oies, on y compatit gravement aux soucis des viandeurs d'anguilles (une espèce en voie d'extinction mais bon, faut bien que les ploucs s'occupent quand ils ne servent pas des demis aux touristes...) et on y salue bien bas le sens du sacrifice des tueurs en série de sarcelles qui vont laisser Youki dans sa niche pour aller en solitaire buter des piafs qui, détail cocasse quand on y songe, pataugent, marinent et se nourrissent toute la journée dans le même bouillon de culture s'avérant létal pour les clébards... Quelque chose m'échappe : à votre avis, ils vont finir par à un moment les manger leurs palmipèdes et leurs catadromes plombés aux cyanobactéries, les amis de la nature et des engrais, là, vous croyez ? Ils se posent pas un instant la question de savoir s'il est tout à fait opportun d'ingérer des animaux morts qui vivaient auparavant dans ou sur de la flotte si digne de confiance qu'elle est suspectée de se montrer capable d'expédier Médor vers le Grand Nulle Part ? Je vous laisse méditer sur ces fortes paroles.


Ah, j'oubliais !!!

Rassurez-vous : aucun agriculteur n'a été maltraité pendant la rédaction de cet article.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire